Bonjour à tous !
La semaine passée était riche en surprise !
Tout d’abord, mardi c’était la St Valentin. Cela n’a aucune incidence pour nous. Depuis le début de notre relation, j’ai indiqué que je ne souhaitais pas de cadeaux parce que c’est la St Valentin. En revanche, parce que c’est n’importe quel jour de la semaine, ça me fait plaisir ! 🙂
Dès lors, mardi soir devait être une soirée ordinaire, avec juste une rose offerte à notre gardienne. La gardienne de l’immeuble est une petite bretonne qui tient son immeuble. Tout le monde file droit ! Et parce qu’elle a rappelé à l’Amoureux la date fatidique quelques jours avant, on est parti sur l’idée qu’il fallait absolument lui offrir une rose.
En rentrant dans l’appartement, je remarque quelque chose de particulier mais fait comme si de rien n’était, car il n’en est rien !
Et puis la curiosité se faisant plus prenante, qu’est-ce que c’est ?
Et surtout à l’intérieur :
Ce chapeau date des années 1950 et a une petite histoire. Je l’avais remarqué dans une boutique proche de Montparnasse, il y a 5 ans ! Noir et blanc, fait à la main, la fleur, la voilette. Bref parfait, mais comme beaucoup de choses, il est resté en boutique. A l’époque j’étais à Rennes et l’Amoureux à Paris la semaine. Il y est donc retourné et ainsi a commencé la « surprise ». Il m’a annoncé quelques semaines plus tard que j’aurai une surprise. Mais quand ? Et surtout quoi ? (Oui j’aime bien connaître mes surprises :-))
La surprise a été longue par plusieurs raisons : l’Amoureux voulait faire broder une phrase à l’intérieur, une phrase écrite de sa main qui signerait ce chapeau. Or la première personne à avoir brodé étant espagnole, a confondu les « r » et les « n ». Le ruban brodé est donc passé entre d’autres mains pour faire la correction. Puis il a fallu trouver la boîte à chapeaux et le moment. L’Amoureux m’avait juré que jamais au grand jamais je n’aurai ma surprise pour un « vrai » événement, à savoir mon anniversaire, Noël, notre anniversaire, ou autre. Et donc trouvé le bon moment n’a visiblement pas été facile…
Voilà comment cette année nous avons fêté la St Valentin, alors que nous ne fêtons jamais la St Valentin. Et sans doute que ce sera la seule fois, mais justement c’est ce qui la rend encore plus unique.
Je vous vois penser, mais quand peut-elle porter un tel chapeau ? Justement l’occasion s’est présentée la même semaine !
Pour mon précédent anniversaire, mes copines du lycée (je compartimente un peu mais c’est plus facile !) m’ont offert un bon pour l’Opéra de Paris ! Depuis le temps que j’en rêvais, j’avais cette possibilité pour mes 30 ans !
Oui mais voilà, l’Opéra de Paris, comme tous les opéras, a une programmation parfois beaucoup trop spéciale. En terme de danse, je n’aime pas la danse moderne et contemporaine, je veux voir un vrai beau ballet classique comme le Lac des Cygnes ou Gisèle. En terme d’opéra, pour en avoir vu un certain nombre, j’ai pu être déçu par des livrets musicaux abominables comme celui d’Aribert Reimann dans Lear vu à Budapest, lequel passait quelques temps plus tard à Paris, donc hors de question, j’ai été surtout souvent déçue par des mises en scène monstrueuse : des iPhones géants, des scènes de culs totalement déplacées, bref, j’ai eu mon lot. Depuis j’inspecte tous les éléments, quitte à me faire spoiler l’opéra. Vu le prix de la place, il est hors de question de juste me laisser porter par ma curiosité, ce qui est bien dommage, mais si la programmation était un temps soit peu sérieuse, ce genre de considérations ne se poserait pas…J’ai le souvenir d’opéras magiques, où le livret musical et la mise en scène m’ont totalement transportées, mais je suis aussi déjà partie à l’entracte lorsque c’était juste atroce…
J’ai donc vu qu’il y avait un opéra de Wagner Lohengrin à Bastille. Je sais que ce sera bien, la question se pose donc de la mise en scène. Après quelques recherches sur Claus Guth, et surtout quelques vidéos de l’opéra à la Scala de Milan je me décide et décide l’Amoureux pour cet opéra.
L’histoire de Lohengrin se déroule dans un monde médiéval onirique des chevaliers de la Table Ronde et la quête du Graal. Ici le parti pris est original et fonctionne, l’histoire est transposée au milieu du XIXème siècle, soir à l’époque où Wagner a écrit cet opéra.
Lohengrin est un opéra dont des airs sont connus de tous. Le prologue de l’Acte III et surtout l’air qui suit ce prologue :
Et donc quid du chapeau me dites-vous ?