Mes lectures #03 Le crime du comte de Neville par Amélie Nothomb

Amélie Nothomb est une auteure prolifique : elle publie un roman par an depuis ses débuts en 1992. Cette rentrée littéraire respecte la consigne avec la parution d’un nouvel ouvrage : Le crime du comte Neville.

Les romans d’Amélie Nothomb ne sont pas tous plaisant, mais c’est inlassablement une auteure vers laquelle on se tourne nécessaire à un moment ou un autre, un peu comme un intemporel…

Cette année il s’agit d’une petite histoire (144 pages, autant dire à peine deux heures de lecture…) en quasi huis-clos dans un château (Le Pluvier) d’une noblesse belge désargentée (les Neville) à l’issu d’une prédiction d’une voyante. Autant dire que tous les aspects loufoques que l’auteur aime à entretenir sont là ! Je n’en dis pas plus de peur de trop dévoiler…

Comme un Nothomb, la lecture est aisée, l’histoire se déroule avec de bons mots faisant régulièrement esquisser un sourire par le lecteur… C’est donc une petite lecture de rentrée que je vous conseille !

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  • Amélie Nothomb, Le crime du comte Neville, Albin Michel, 144 pages, août 2015.

Mes lectures #02 Maisie Dobbs de Jacqueline Winspear

Je vous propose aujourd’hui un roman historico-policier, à nouveau d’une auteure anglaise Jacqueline Winspear.

Il s’agit d’une série dont j’ai lu les deux premiers tomes pour l’heure, un en français et un en anglais. Mon amie anglaise, Madeleine, avait posté dans un article le souhait de poursuivre la série commencée, et je me suis laissée tenter par les ouvrages. Merci à elle de n’avoir fait découvrir cette auteure !

Le personnage de Maisie Dobbs est assez peu conventionnel et si la période historique peu faire penser à Agatha Christie, il n’en est rien dans les histoires en elles-mêmes. Le personnage se présente comme une psychologue et une détective privé dans les années qui suivent la première guerre mondiale.

Le premier tome, intitulé Maisie Dobbs, nous plonge dans le personnage qui se construit et débute sa carrière de détective privée, tout en jonglant avec son histoire et les suites de la Première Guerre mondiale.

Le second, intitulé Birds of a Feather (en français Les Demoiselles de la Plume blanche) nous entraîne dans les conséquences directes de la Première Guerre mondiale : ainsi entre survie, reconstruction et revanche, le roman nous tient pour connaître nous seulement l’auteur du crime, mais aussi, voire surtout les raisons. J’ai trouvé que le motif ici était fondamental dans la construction de ce roman.

Ce second tome a gagné de nombreux prix, dont le Prix Agatha en 2004.

Je vais commander dans peu de temps la suite des aventures de Maisie Dobbs, non traduites pour l’heure en français, malheureusement pour ceux qui ne lissent pas l’anglais…

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Maisie Dobbs (2003)

Publié en français sous le titre Maisie Dobbs, traduit par Jean-Christophe Napias, Paris, LGF, Le Livre de poche. Policier no 35042, 2007

Birds of a Feather (2004) – Prix Agatha 2004

Publié en français sous le titre Les Demoiselles de la Plume blanche, traduit par Jean-Christophe Napias, Paris, LGF, Le Livre de poche. Policier no 35054, 2008

Mes lectures #01 La fille du train de Paula Hawkins

J’ai été une lectrice addict : je dévorais 4 ou 5 ouvrages par semaines et puis le temps m’a éloignée peu à peu des livres, je me suis moins donnée de temps pour lire… Depuis quelques mois, je me suis remise à lire. C’est la raison pour laquelle j’ouvre cette nouvelle série concernant « mes lectures » 🙂 J’espère que cela vous plaira et d’ailleurs si vous avez des bouquins que vous aimez bien, n’hésitez pas à me les indiquer !

Le premier bouquin pour cette série est « La Fille du train » de l’auteure anglaise Paula Hawkins. J’ai lu la version française traduite. C’est mon livre de l’été, voire le polar de l’année ! (il est traduit dans 42 langues et sera adapté au cinéma.)

L’histoire est celle de Rachel qui prend le train deux fois par jour dans la banlieue de Londres, tous les matins à 8h04 et tous les soirs à 17h58. Elle s’assoit tous les jours à la même place et observe au même arrêt un couple dans leur maison. Elle leur a donné des noms, elle leur a créé une vie depuis son fauteuil du train. Elle les adore. Ils représentent tout ce qu’elle n’est plus, depuis que son mari l’a quittée pour une autre femme. Mais Rachel croit voir un troisième homme dans ce couple parfait, ce qui plus que seulement la chiffonnée, l’a déçoit et la rend folle de rage : elle revit son histoire.

De là va commencer une enquête, mais elle-même est un peu louche : elle est alcoolique, elle raconte des histoires, etc.

C’est une sorte de romans noirs domestiques anglais, dont l’intrigue nous plonge dans l’obsession de Rachel. L’ouvrage est bien écrit et il est à noter que c’est le premier roman de l’auteure. Je ne vous en dis pas plus, si ce n’est que c’est un excellent polar que j’ai du lire en à peine trois soirées… Je ne peux que vous le conseiller si vous ne l’avez pas lu pour bien commencer l’année littéraire !

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La Fille du train (The Girl on the Train) par Paula Hawkins, traduit de l’anglais par Corinne Daniellot, 380 p., Sonatine, 21 €.